Dans sa Plage de Température Idéale (appelons ça PTI)
ET dans sa Plage de Pression Idéale (appelons ça PPI).
- La PPI parceque la pression joue sur la rigidité du pneu. En la diminuant il devient moins rigide et sa carcasse travaille plus. Le pneu chauffe alors plus, est plus vite à température. Ce gain de température rechauffe son air et le refait gagner en pression. Sur piste avec des pneus froids à faible pression la moto est lourde à balancer et imprécise puis redevient agréable et sûre une fois les pneumatiques à température. La pression influe aussi grandement sur la surface de gomme en contact avec le sol et donc l’adhérence.
"- Ca me dit pas comment ça marche..." Voilà, voilà ! Tout pneu est prévu pour une plage de température. Plus un pneu est contraint, plus il chauffe. Sur piste plus on roule fort, plus on fait chauffer ses pneus : il est possible de les monter à 80° ! On a donc tôt fait de sortir de la PTI d’un pneu route avec des pressions trop basses. La surface de contact au sol peut être bonne, si le gommard surchauffe, il glisse !
La température est plus importante que la surface de contact au sol d’un pneu.
C’est pour cela qu’un pneu Sport-GT (PTI large mais pas haute) se comportera mieux avec ses pressions d’origine qu’en pression piste. Un pneu Hypersport se comportera mieux avec des pressions intermédiaires (2,3av / 2,3ar).
Après faut affiner selon son feeling et son niveau : si on se traine, on ne risque pas de faire surchauffer ses gommards, même en 2,1/1,9 !
Mais quand on commence à tartiner, la donne change.
En résumé. Si tu te traines tellement que les moustiques s’écrasent dans ton dos tu as le droit de mettre les pressions que tu veux.
Autrement en pneu Hypersport ou faux pneu piste, met des pressions intermédiaires.
Et si t’es en Sport-GT, laisse les pressions d’origine.
"- Et les vrais pneus piste alors ?" Les pression de 2,1 bars à l’avant et 1,9 bars à l’arrière sont donc de bonnes valeurs de base pour un pneu piste par température printanière. On peut les faire varier selon la température extérieure, en mettant des pressions à froid plus élevées pour limiter la chauffe (par exemple 2,2av / 2,0ar au dessus de 30°) et inversement à froid (ex 2,0av / 1,8ar en dessous de 10°).
Et puisque la surchauffe des pneus n’est plus un problème, on cherche alors à maximiser l’adhérence par la surface en contact au sol. La pression à froid n’est plus un outil pour limiter la chauffe, mais pour compenser la prise de pression en action, qui peut aller de 200g à... 1 kg !
Cette prise de pression peut varier pour plusieurs raisons :
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